

Ce roman parle d'une jeune fille de 16 ans, Hazel Grace atteinte d'un cancer incurable et d'Augustus, 17 ans, lui, est en rémission et il a peur de l'oubli comme un aveugle a peur du noir. Une grande complicité pleine d'humour va se créer entre ces deux personnages. Ils vont nous entraîne par delà leur maladie dans une magnifique histoire d'amitié et d'amour qui nous fait furieusement aimer la vie ... et on en redemande.
Connaissant d'autres romans comme Je veux vivre de Jenny Downham, qui traite du même sujet : la maladie ... et bien celui là est totalement différent ! Ici, on ne retrouve pas une jeune adolescente avec une liste interminable où elle doit absolument essayer la drogue, se saouler et tout autres choses que l'on veut absolument essayer, découvrir quand nous sommes adolescent. Hazel en a marre des réunions de groupe de soutien, elle adore re-regarder avec sa mère la dernière saison de la Nouvelle Star, va à la fac et son roman préféré, et de loin, est Une impériale affliction d'un certain auteur nommé Peter Van Houten, car c'est un roman qui semble la ''comprendre d'une manière inexplicable''. Le fait qu'elle adore ce livre spécialement c'est qu'il ''s'arrête en plein milieu d'une '' Ce qui lui a donné une forte envie de rencontrer l'auteur pour lui poser pleins de questions à propos du futur des personnages ...Tandis qu' Augustus, très beau garçon avec son petit sourire en coin, aime zigouiller des soldats sur jeux vidéos et fumer pas comme tout le monde ...
John Green ne nous parle pas seulement du cancer mais de la vie remplit de sentiments, d'amour, d'espoirs, de passions, d'ébranlements, de frissons, de troubles, ... De la quête de nos deux êtres qui ont l'envie de vivre, le droit de vivre, d'aimer, ... Qu'on leur refuse, et ils luttent avec une grande force ensemble, liés et unis.
Alors qu'on sait à peu près quand on commence le livre comment va se terminer l'histoire ... cela nous empêche pas de verser quelques larmes. L'auteur nous laisse ''vivre'' jusqu'à l'uppercut final avec rien que nos yeux pour pleurer.
Deux citations m'ont énormément frappé et touché : Hazel se définit comme « une grenade dégoupillée » qui a peur d'exploser mais quoiqu'il arrive Augustus ne la lâchera pas car pour lui « ce serait un privilège d'avoir le c½ur brisé » par elle ... Je trouve ça tout simplement d'une beauté lumineuse.
En refermant ce livre, certes on ressent de la tristesse mais il nous fait aimer la vie encore plus. Un roman drôle, sensible et poignant qui se ne lâche pas si facilement et portant un titre fabuleux inspiré de la célèbre pièce de Shakespeare Roméo et Juliette. Un roman fait d'un mélange de tout et de rien... Laissez vous porter par ces pages !
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Un grand merci à l'Edition Nathan Jeunesse (leur blog Lire en Live) et particulièrement à Samia pour cette petite merveille !
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